Datant du 11ème siècle l’église de Saint-Denis était rattachée à l’abbaye royale aux Dames de Saintes.
D’origine romane, elle a connu de lourds affrontements entre catholiques et protestants et fut remaniée au cours des siècles.
Elle sera dépossédée de ses objets de culte ; celui-ci fut interdit au moment de la Révolution.
Elle servira de salle de réunions jusqu’à ce que Bonaparte, 1er Consul rétablisse l’exercice du culte.
La façade, constituée de moellons calcaires abrite un porche plein cintre.
De part et d’autre, on remarque des colonnes aux sculptures végétales et géométriques, motifs inspirés des décors réalisés sur les monuments gallo-romains ainsi que des statues.
Elles sont surmontées d’une rosace et d’un clocher carré ainsi que de 2 clochetons d’angle reliés par une balustrade de pierre.
Une violente tempête détruisit le clocher et l’insécurité publique conduisit la mairie à le restaurer en 1949 par l’intermédiaire de la société Boutineau.
La réparation et la peinture de la porte se feront en 1952.
La réfection des vitraux sera confiée à Monsieur Razin, maître verrier à Nantes en 1954.
L’horloge fut remontée et l’entretien assuré par un dyonisien dont le dédommagement demandé, trop élevé, lui fut refusé.
Il fut remplacé par un employé communal pour sonner les cloches à 12h30 pour la somme de 5000 francs par an … ce qui correspond à 8 €
La nef tout en longueur est soutenue par des colonnes rappelant les motifs de celles situées à l’extérieur.
Une vitrine renferme un ex-voto, modèle réduit d’une frégate de 52 canons¨Le Napoléon¨ qui fut très bien restauré.
L’église de Saint-Denis est classée au patrimoine des monuments historiques dès 1896.
Il est possible d’y écouter en saison des concerts d’orgue.
A droite, en entrant dans l’église vous trouverez un historique récapitulatif de son histoire.