Par bon vent un moulin pouvait écraser 400 kg de grains par jour.
Au XVIIIème siècle la commune consommait, à elle seule, 750 kg de pain par jour.
Les XVII et XVIIIème siècles furent les siècles des moulins.
Le XIXème siècle par contre va sonner leur glas.
Les progrès techniques favorisent le remplacement des meules en pierre par des meules métalliques. Puis les grandes minoteries industrielles qui exercent une trop forte concurrence vont faire disparaitre les petits moulins.
Enfin en 1935 la baisse globale de la consommation de pain va provoquer une intervention de l’état. Pour chaque moulin furent fixées une limite administrative et une quantité maximale de blé à moudre : le contingent. Ce qui limite beaucoup l’intérêt des moulins individuels.
Lorsqu’une patente est imposée, y compris aux moulins hors activité, les meuniers se voient obligés de prouver la mise hors service de leur moulin en démontant leur mécanisme, en supprimant les ailes ou même en cassant les meules !
Le langage des moulins
En temps de paix le meunier communique avec les villageois.
EN TEMPS DE PAIX
EN TEMPS DE GUERRE
LE MOULIN NEUF
Il se situe à l’entrée de Saint-Denis. Pour des raisons de sécurité il est muré.
La première information sur le moulin date de 1752 lorsqu’est relaté le baptême de Suzanne, fille de Pierre Berthelot et de Jeanne Pilet. Pierre Berthelot en est alors le farinier. Puis ce sont les familles Gruet et Séguineau qui l’exploiteront. La dernière information relevée date de 1829 lorsque Jean Séguineau épouse Thérèse Bithoneau. Si Jean a exploité le moulin jusqu’à ses 60 ans, ce dernier a dû tourner jusqu’aux environs de 1860.
Pour plus d’informations sur les moulins, voir Le Moulin du Port.
Bibliographie :
Les Martin de Chassiron – Jean Bodiou
Les moulins d’Oléron- Alain Rivat – édition 2016