Tout près de l’Église, se trouve la Place du Village plantée d’ormes majestueux qui abritent un kiosque à musique où les orchestres et fanfares se produisent notamment pour les mariages, fêtes et foires et surtout pour le 15 août, la fête des moissons et celle des vignes.
Le kiosque est composé d’un socle en pierre de taille, de moellons.
Le toit, en bois rappelle la forme des pagodes.
Les intempéries ont eu raison du toit (un projet de réparation a vu le jour en 1947 mais n’aboutit pas). Monsieur Blanchard propose l’entourage du kiosque à musique et en 1946 la création d’une salle des fêtes qui verra le jour en 1951.
Le socle fut démoli en 1970.
Sur le pourtour on trouve la maison bourgeoise de Docteur LEBON qui pendant la guerre sera le siège de la Kommandantur.
Une épicerie-alimentation tenue par la famille DARON sera remplacée par une salle de cinéma très rudimentaire, et par la suite, la COOP qui est devenu U.
Depuis 1935 la place est devenue celle du marché et en dehors de ses horaires, un parking.
Elle est délimitée par la rue de la Place devenue rue Ernest Morisset, la grande rue, devenue la rue de la Libération, les Halles et la Petite Rue du Port.
En 1940 la Place porta le nom du Maréchal Pétain.
En 1945 elle fut débaptisée par le Comité de la Libération, sans avis du conseil communal et sera remplacée par Place du Général de Gaulle, nom qu’elle porte actuellement.
LE MARCHÉ
Le marché couvre en grande partie la place du village surtout en juillet et août.
Il existe depuis juillet 1929.
Il était constitué de tables en bois (les bancs), sur lesquelles les commerçants s’installaient. Ils devaient payer une contribution à la mairie en fonction du linéaire.
Tout commerçant qui désirait vendre sur le marché devait fournir à la commune un certificat des contributions indirectes certifiant qu’il acquittait des taxes.
La mairie autorise la présence de forains en 1959 les mardi, vendredi et ainsi que le dernier lundi de juillet et août.
Mais les marchands locaux n’apprécient pas la concurrence et les déballages.
Cependant le maire accepte leur venue pour le bien de la population et des estivants.
Le marché finit à 13h, le tambour signale sa fin.
1923 : Lorsque la place est vide, il est toléré d’y jouer au tennis.
Des théâtres et cirques profitent aussi de cet emplacement.
En 1953, une pétition des riverains demande d’interdire leur présence afin de respecter leur repos. Demande qui sera rejetée par le maire qui estime que, si on les envoyait sur le terrain de sport, ce serait leur enlever leur clientèle.
En 1941 des halles protégées par un auvent et adossées au presbytère seront prolongées jusqu’au bâtiment qui deviendra la Salle des Fêtes
Les tables en bois seront remplacées par des emplacements en ciment.
Ceux qui se trouvent libres pourront servir à de la publicité.
LA SALLE DES FETES
Création d’une salle des fêtes en 1951 qui évoluera avec le temps et préfigurera l’Escale, notre salle actuelle.
A cette époque elle était constituée d’une salle de cinéma chauffée de 324 places dont les sièges étaient fixés et dont le dossier se relevait – une scène, une loge d’artistes, un dépôt pour les accessoires et des toilettes.
Elle disposait d’un système d’éclairage et de sonorisation.