Cette maison qui se tenait en face de l’ancien presbytère, présente au-dessus de sa porte d’entrée un cadran solaire avec l’inscription : « Quotra hora sit dum petis, ipsa fugit » soit : Pendant que tu demandes quelle heure il est, l’heure a déjà fui.
Nous ne possédons que peu d’informations sur cette maison car c’est sur l’initiative du particulier qui l’occupait, que ce cadran solaire est apparu.
La commune l’offrira au curé du village en remerciement de son dévouement lors de l’épidémie de choléra sans se rendre compte que l’intervention du curé auprès des malades retardait l’intervention médicale proprement dite et que les malades étaient pris en charge, parfois, trop tard.
La maison étant située juste devant le jardin du presbytère, le curé n’avait donc plus que la rue à traverser pour aller de sa maison à son jardin.
Sur la carte postale, d’avant 1941, ci-dessus, on peut lire un poème de F. Mousset (juillet 1908) sur Saint-Denis.
Saint-Denis est au bout du monde,
Non loin de Chassiron où gronde
La mer aux sauvages élans.
Après la brume et les autans,
Quand s’éveille Flore la blonde,
Les bébés y dansent la ronde
Sous l’œil attendri des mamans.
De quoi servirait un orchestre ?
L’air est tiède, l’ombrage épais
Et le ciel y verse la paix
Comme un paradis terrestre.